Présentation
Dessins et croquis de Jean-Antoine Bigot alimentent les annotations des pièces sur les mouvements et les silhouettes des danseurs. Peindre au sol, à la truelle sur des plaques de bois, permet une approche plus physique. Peindre passe alors par un engagement du corps, une prise d’espace traversée de l’élan d’un geste, d’une fougue, la danse n’est pas loin… Dans ce solo, tout est en mouvement : le peintre, les objets et le tableau. Plus que la peinture, c’est la matière des éléments qui importe. Des matériaux bruts – carreaux de plâtre, scotch, plaques de bois – encombrent l’espace pour devenir partenaires de la danse. Le personnage est à la fois danseur habité de son mouvement et peintre qui répond par la couleur et le trait, dévoilant progressivement le tableau au public.